Où en sont les autres pays en termes de vaccination ?
Au 20 février, 26% de la population du Royaume-Uni avait reçu une première dose, 18% aux États-Unis et 6% en Europe. Mais le rythme élevé de vaccination aux États-Unis devrait permettre d’atteindre le seuil de 70% de la population vaccinée au mois de mai. Si les scientifiques s’accordent à dire que l’immunité collective est atteinte avec un taux de vaccination de 70%, il est probable que les premiers bénéfices apparaissent dès lors que 30% de la population est vaccinée. Si on considère que la structure de la population par âge est proche de celle d’Israël, et que la politique de vaccination est la même (priorité au personnes âgées, aux personnels soignants et au personnes fragiles), on peut imaginer que les effets sur le nombre d’hospitalisations interviennent très rapidement aux États-Unis et au Royaume-Uni, et avec un décalage de deux mois en Europe. Dès lors, on peut envisager un assouplissement des restrictions de circulation dès le mois de mars au Royaume-Uni et aux États-Unis, et au cours du 2ème trimestre pour l’Europe, avec un rebond très net au cours de l’été. En termes de croissance économique, cela conduit les économistes à prévoir une reprise très puissante au 2ème trimestre aux États-Unis (autour de 10% contre 2 ou 3% au 1er trimestre), en zone euro (autour de 12%) et même dans l’ensemble du monde (environ 8%). Ceci conforte donc les bourses mondiales qui ont anticipé cette reprise dès le mois de novembre. Ceci explique également la rotation sectorielle que nous vivons actuellement : les valeurs cycliques rebondissent alors que les valeurs de croissance corrigent un peu leur excès de valorisation. Dans ce contexte, les stratégies qui jouent sur un rebond de la croissance et de l’inflation, avec des taux d’intérêts nominaux qui restent contenus grâce à la mobilisation constante des banques centrales, devraient être gagnantes sur les prochains mois : les actions en général, et en particulier les valeurs cycliques, les financières et les matières premières. Ce contexte devrait aussi être favorable à l’immobilier. En revanche, nous continuons de penser que les obligations (en particulier les obligations souveraines) comportent plus de risques que d’opportunités dans la situation actuelle.
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