3 raisons pour investir maintenant sur les banques françaises
Publié la première fois le: 25/02/2016 à 09h37
Mis à jour le: 04/07/2018 à 10h37
par Vincent Cudkowicz
En ce début d’année 2016, les banques et notamment les banques françaises ont vu leur cours et leur valorisation fortement chuter, en raison du ralentissement mondial de l’économie et de la baisse des cours du pétrole principalement. Les bancaires se retrouvent, selon bienprévoir.fr, fortement sous-évaluées. Pourquoi sont-elles si chahutées, à tort ? Cette sous-valorisation représente à nos yeux de belles opportunités d’investissement. Comment investir sur les bancaires tout en maitrisant son risque au maximum ?
Les banques françaises ont vu leur cours largement chuter par rapport au CAC 40 récemment.
Les inquiétudes sur la croissance mondiale sont exagérées
Pourquoi les marchés se sont inquiétés :
Ces derniers mois furent plutôt inquiétants avec la publication de chiffres successifs montrant le ralentissement de l’économie mondiale dans le sillage de la Chine qui a annoncé des chiffres de croissance sous les 7% en 2015, niveau historiquement bas depuis 25 ans. La fin du cycle aux Etats-Unis et le ralentissement des pays émergents sont sources d’inquiétudes. De nombreuses banques européennes et mondiales s’en retrouvent impactées, du fait de leur exposition sur ces marchés.
Inquiétude exagérée sur la croissance mondiale :
Nous pensons que les marchés sur-réagissent à ces indicateurs et que bien qu’il y ait un ralentissement, l’économie européenne n’est ni en crise ni en phase de récession pour autant.
Pourquoi les banques françaises sont épargnées par le ralentissement des émergents :
Les banques françaises sont peu exposées aux marchés émergents et annoncent d’excellents résultats pour 2015 (+50% de résultat net pour les grandes banques françaises). Les principales banques de l’hexagone ont annoncé des hausses de leurs dividendes déjà élevés. Les rendements sont de +5,7% pour BNP Paribas, de 6,6% pour Crédit Agricole SA, de +7,7% pour Natixis et de 6,6% pour Société Générale.
Les inquiétudes sur le cours du pétrole sont exagérées.
Pourquoi les marchés se sont inquiétés :
Le pétrole a fortement chuté ces derniers mois. Le baril de Brent est passé de $115 à $27 en 18 mois avant de se stabiliser autour de $30. Les prix étant si bas, certaines entreprises liées au pétrole peinent à s’en sortir et des risques de faillite demeurent une vraie menace.
Les banques sont effectivement fortement exposées au secteur pétrolier, que ce soit sous forme de crédits bancaires ou d’obligations. Ainsi, les tensions sur les marchés et notamment sur les bancaires sont aussi le fruit des craintes de faillites dans le secteur pétrolier.
Inquiétude exagérée sur le secteur pétrolier :
Tout laisse à croire, selon nous, que les prix du pétrole vont remonter pour se stabiliser aux alentours de $50. Les pays de l’OPEP et les autres pays producteurs de pétrole seraient en pourparlers afin de négocier des quotas de production du pétrole qui donneraient un grand bol d’air à tout le monde. Selon les estimations de certains experts, une baisse de 4% de la production globale pourrait faire doubler le prix du pétrole. De plus, il faut savoir que les créances liées au pétrole ne représentent qu’une faible partie des créances totales des banques françaises : par exemple, ces créances ne pèsent que 3% des créances totales de la Société Générale. En comparaison, lors de la crise des subprimes de 2008, le secteur immobilier représentait plus de 60% des créances. Le risque nous semble ainsi très limité. Les banques françaises sont, par conséquent, saines de notre point de vue.
Nous envisageons donc un redressement des actions bancaires concomitamment à la remontée du prix du pétrole.
Les inquiétudes sur le risque systémique des banques européennes sont exagérées.
Pourquoi les marchés se sont inquiétés :
Depuis le 1er janvier 2016, un nouveau mécanisme de résolution des crises est en place en Europe. En cas de faillite des banques, les Etats européens n’aideront plus les banques à se redresser. Les banques feront appels aux actionnaires, puis aux détenteurs d’obligations et enfin aux clients. En conséquence cela pourrait accroître le risque pour les actionnaires des banques. Cela explique, en partie, les baisses de valorisation des banques.
Les tensions sur les marchés se traduisent aussi par une flambée des prix des CDS (Credit Default Swaps) des banques. Cet indicateur, qui en quelque sorte est un indicateur du coût des assurances contre la faillite, signifie que les marchés pensent que les banques ne seront plus en mesure de rembourser les actionnaires et les détenteurs d’obligations.
Pourquoi les banques françaises ne sont pas exposées à un risque systémique :
Les créances douteuses entraînant des faillites sont limitées à certaines banques italiennes et d’Europe du Sud. En France, les réserves des banques dépassent largement les exigences réglementaires, et protègent ainsi le circuit bancaire et l’économie dans son ensemble.
Par ailleurs, il est important de mentionner que la BCE s’est engagée à faire son maximum pour relancer les crédits bancaires en augmentant et en élargissant son Quantitative Easing (Assouplissement Quantitatif), ce qui devrait à moyen terme, être également favorable aux banques.
Les cours des actions des banques sont ainsi très bas, et que les actions bancaires vont remonter. C’est en particulier le cas pour Natixis, BNP Paribas, Crédit Agricole SA et Société Générale. Certaines valorisations ont déjà commencé à remonter.
Nous avons la conviction que les investisseurs disposent d’une opportunité à saisir dès maintenant.
En ce moment, nous apprécions les produits structurés exposés à des sous-jacents bancaires comme Natixis Opportunité Février 2016, CASA Opportunité Février 2016, ou encore l’un de nos produits phares (avec détachement de coupons semestriels), Phoenix Banques Février 2016, tous disponibles en assurance-vie.
Ces produits structurés émis alors que les valorisations des banques sont basses, protègent l’investisseur contre une baisse supplémentaire des marchés et des actions bancaires, tout en permettant de bénéficier de la hausse à venir que nous envisageons à moyen-terme.
Avant toute décision d’investissement, votre conseiller financier doit vérifier l’adéquation de ces produits avec vos objectifs, votre horizon de placement, votre expérience et votre connaissance en matière financière.
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