De nombreuses échéances cette semaine


Mis à jour le: 29/09/2016 à 09h10 par Chaguir Mandjee

En ce début de semaine, les marchés actions ont réagis aux inquiétudes renouvelées sur le secteur bancaire européen, aux incertitudes concernant le premier débat télévisé entre Hillary Clinton et Donal Trump ou encore à la remontée du cours du baril de pétrole.

Une réunion des principaux producteurs de pétrole s’est tenue cette semaine à Alger. Le constat est décevant, malgré les déclarations, la production a fortement augmenté depuis la dernière réunion qui promettait la stabilité. L’OPEP semble toujours dans l’incapacité de s’entendre sur le gel de la production afin d’en contrôler l’excédent, l’Iran ayant exclu cette éventualité.

En zone euro, l’activité économique a augmenté en septembre à son rythme le plus faible depuis janvier 2015. L’indice des directeurs d’achats composite, qui regroupe les deux secteurs d’activité, a été de 52,6 en septembre, en première estimation, contre 52,9 en août et 52,8 attendu. L’indice composite de Markit quant à lui montre un écart entre le secteur manufacturier dynamique (52,6), et celui des services plus en retrait (52,1 contre 52,8 en août). Les écarts se retrouvent à la fois entre les taux de croissance des pays membres de la zone euro et entre les deux secteurs d’activité.

Suite au Brexit et selon un sondage KPMG, 76% des PDGs britanniques considèrent éventuellement bouger leur siège social ou leur centre opérationnel si cela s’avère nécessaire. En effet, 72% avaient voté contre le Brexit et 69% sont toujours confiants sur la croissance du pays.

En zone euro, les attentions restent focalisées à court terme sur les échéances politiques à venir, le référendum sur les quotas des réfugiés en Hongrie le 2 octobre, les élections présidentielles en Autriche le 4 décembre, la Grèce (le vote sur les réformes exigées par les créanciers devrait s’accélérer comme les privatisations notamment concernant le secteur de l’électricité, et confirmer le déblocage de la prochaine tranche d’aide de 2,8 MM€) et l’Italie. En effet, le référendum sur la réforme constitutionnelle qui aura lieu le 4 décembre prochain pourrait fragiliser considérablement la crédibilité du Premier ministre, Matteo Renzi, dans sa capacité à réformer. Ce dernier a toutefois nuancé ses propos sur la possibilité de démissionner dans le cas d’une victoire du « non ».

Aux Etats-Unis, les statistiques économiques restent bien orientées au 3ème trimestre, comme en témoigne la hausse de l’indice de confiance des consommateurs de l’institut Conference Board (ce mois-ci à son plus haut depuis août 2007 104.7) et la bonne tenue des indices de prix immobiliers en août. Par ailleurs, à l’issue de la première confrontation télévisée les sondages donnent de l’avance à la candidate démocrate ce qui a permis aux indices américains de se ressaisir.

Par Chaguir Mandjee

Directeur Général de Haas Gestion