Edito du mois : Investir dans les infrastructures, investir dans l’avenir


Mis à jour le: 30/11/2022 à 14h46 par Jonathan Levy

Edito Novembre 2022 - couv

Comment profiter du contexte actuel d’inflation forte et de hausse des taux qui en découle, sans s’exposer au ralentissement économique qui se dessine pour 2023 ? L’équation semble insoluble, mais le secteur des infrastructures répond pourtant à tous ces critères à la fois. Cette classe d’actifs est aussi une façon d’investir dans l’avenir, si on choisit par exemple le secteur de la transition énergétique, des transports propres, ou encore dans ce qu’on appelle des infrastructures sociales dans le domaine de la santé ou de l’éducation.

 

Il faut peut-être commencer ça : le secteur des infrastructures permet de donner du sens à son épargne. En effet, il permet de sélectionner des thèmes porteurs dans le développement durable, le grand défi du XXIème siècle. Les besoins en équipement sont gigantesques sur les 20 prochaines années, il faut donc les financer. Chacun à la possibilité de participer à due concurrence de ses moyens et de ses appétences. Les chiffres font tourner la tête : on parle de plus de 200 Md€ / an de besoin au niveau européen uniquement sur les énergies renouvelables. Et les besoins ne s’arrêtent pas à cela…

L’intérêt pour les investisseurs est aussi financier : le secteur des infrastructures présente l’avantage de ne pas être très dépendant du cycle économique. Les besoins existent et doivent être développés, et les actifs devront fonctionner quelle que soit la conjoncture. Il s’agit donc d’un secteur très résilient.

En termes de risque financiers, l’investisseur doit être conscient que le secteur des infrastructures n’en est pas exempt. Il existe deux risques principaux : le risque de contrepartie et le risque de liquidité.

 

Comme pour toutes les obligations, à partir du moment où il y a un émetteur d’un produit financier, il subsiste toujours le risque que celui-ci fasse défaut. Il convient donc de financer les émetteurs ayant le profil de risque le plus acceptable possible. Il ne s’agit pas nécessairement de ne financer que les émetteurs ayant le risque le plus bas, car il s’agit comme d’habitude, d’un arbitrage classique rendement / risque. Le rendement attendu est-il à la hauteur du risque que l’on prend ? Sur le secteur des infrastructures, le risque est d’autant plus mesuré que l’on finance des actifs réels (les infrastructures en question) générant des revenus, et qui apportent donc une certaine garantie en cas de défaut de l’émetteur. Mais, il subsiste malgré tout un risque résiduel lié par exemple à la surestimation des revenus de l’actif, à la dégradation non prévue de l’actif, au risque politique ou réglementaire…

Pour réduire le risque de contrepartie, nous proposons d’investir dans le secteur des infrastructures au travers des fonds collectifs, qui sont souvent très diversifiés, et non dans les obligations en direct : la multiplication du nombre d’émetteurs permet de diluer le risque de contrepartie. De plus, la société de gestion qui gère le fonds effectuera elle-même un filtre sur les émetteurs qu’elle juge les plus solvables et les plus crédibles. Les fonds d’infrastructures ne suppriment pas tous les risques, mais ils permettent de déléguer la gestion de ces risques financiers à des professionnels spécialistes de ce marché qui est très particulier. Ainsi, ils n’offrent pas de garantie en capital mais ils permettent d’optimiser le couple rendement / risque.

 

Le second risque est le risque de liquidité. Ce risque est inhérent aux actifs réels non cotés, on retrouve le même risque sur les actifs immobiliers par exemple. Ce risque est très important à appréhender pour un investisseur, qui doit en tenir compte dans sa stratégie de placement. Ainsi, l’AMF alerte les épargnants sur ce risque particulier : elle définit la liquidité comme la facilité avec laquelle un actif peut être échangé. Plus un marché est liquide, plus il est aisé, rapide et peu coûteux de céder un actif. Dans un marché illiquide ou peu liquide, on peut rencontrer des difficultés à céder des actifs au prix qui nous convient. Le prix de cession peut s’en trouver fortement affecté en cas de risque de liquidité avéré.

Pour réduire le risque de liquidité, nous conseillons d’investir dans ce secteur au sein d’un contrat d’assurance-vie. La compagnie d’assurance pourra ainsi amortir le choc de liquidité en cas de crise, en rachetant les parts aux souscripteurs dans des conditions de marché. L’assureur n’apporte pas de garantie en capital, mais seulement (et c’est déjà beaucoup !) une « garantie de liquidité ». En cas d’arbitrage ou de rachat, le souscripteur aura la possibilité de céder les parts car l’assureur se portera acquéreur à sa place. En cas de décès (que nous espérons le plus tard possible !), le contrat d’assurance-vie prend fin et l’assureur doit exécuter la clause bénéficiaire indiquée dans le contrat par le souscripteur, en versant au(x) bénéficiaire(s) la somme équivalente à la valeur de rachat, quelle que soit la situation de liquidité des actifs. Cela revient en quelque sorte à déléguer le risque de liquidité à la compagnie d’assurance, dont le métier est de mutualiser tous les risques encourus, sur tous les souscripteurs.

Le secteur des infrastructures qui était auparavant réservé aux investisseurs institutionnels se démocratise grâce à bienprévoir.fr. Cette classe d’actifs est une solution d’investissement intéressante dans le contexte actuel. Toute l’équipe se tient à votre disposition pour examiner avec vous les meilleurs fonds d’infrastructures qui correspondent à votre profil, à vos objectifs et votre horizon d’investissement.

 

Par Jonathan Levy

Président, co-fondateur de bienprévoir.fr

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