Fcpr : les PME cherchent des financements alternatifs


Mis à jour le: 22/10/2014 à 10h10 par Vincent Cudkowicz

Cet outil de capital-risque s’adresse à des investisseurs fortunés désireux de diversifier leur patrimoine avec un placement à risque.

Premiers outils de gestion collective pour le non-coté, créés en 1983, les fonds communs de placement à risque (FCPR) n’offrent pas d’avantage fiscal à l’entrée. C’est là leur principale différence avec les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ou les fonds d’investissement de proximité ( FIP ) , deux sous-catégories de FCPR apparues plus récemment.

Ces supports ciblent principalement une clientèle d’institutionnels ou de particuliers . Leur intérêt est d’investir dans une classe d’actifs relativement dé corrélée des marchés boursiers, afin de diversifier leur patrimoine. Le tout avec un incontestable objectif de long terme. Les gérants de FCPR n’ont qu’une seule obligation légale : détenir plus de 50 % de l’actif du fonds en sociétés non cotées.

Depuis Bâle III et la crise, les banques assument mal leur rôle de prêteur aux PME :
difficultés de trouver des prêts, diminution des lignes de trésorerie…

Il n’existe pas de marché obligataire pour les PME. Seul acteur notable du marché, la
Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est soumise à une directive européenne et
prête à plus de 12%.Les augmentations de capital sont dilutives et ne conviennent donc pas à toutes les
demandes de financement.

Conséquence : Il existe une demande importante pour des obligations
convertibles entre 10 et 12 %. Ce qui représente un rapport
Rendement/Profil de risque très intéressant.

Le taux de défaut des PME est faible

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Baisse de l’Euro, un phénomène durable ? – Actualité des marchés financiers – Ancien


Mis à jour le: 22/10/2014 à 15h42 par Vincent Cudkowicz

Ces derniers jours, nous avons pu observer un regain de tensions et une remontée de l’aversion au risque en Ukraine suite au crash de l’avion de la Malaysia Airline. La pression exercée par la communauté internationale sur la Russie pour qu’elle use de son influence sur les indépendantistes ukrainiens pour faire retomber la pression semble porter ses fruits. L’intervention américaine a encore une fois été décisive avec une nouvelle vague de sanctions contre la Russie alors qu’en Europe il est encore difficile de trouver une position commune tant les intérêts économiques divergent entre chaque pays. Des sanctions pourraient être prises pour des secteurs économiques clés ainsi qu’un accès restreint aux capitaux européens.

En Europe justement, l’Euro continue progressivement de baisser et pas seulement face au dollar (en dessous de 1.35), puisque la monnaie unique se déprécie face à l’ensemble des monnaies. L’accélération de la reprise économique en Europe s’essouffle tant du point de vue de l’’activité économique que de la mise en place des réformes structurelles. L’Allemagne vient de publier une croissance nulle pour le 2ème trimestre 2014 d’après la banque centrale allemande. Les avancées institutionnelles et structurelles sont désormais plus timides et l’espérance de rendement en Europe du Sud pour les investisseurs ont fortement diminué. De plus, selon la BCE, les banques centrales asiatiques ont ralenti le rythme de diversification de leur réserve de change. Alors que la situation se stabilise dans les pays émergents, les flux en provenance de ces régions ont également fortement diminué. Il se pourrait donc que cette dépréciation progressive
de l’Euro perdure sur la durée pouvant même s’accélérer avec l’inflexion de la politique monétaire prévue par la FED.

Aux Etats-Unis, le marché de l’emploi poursuit son redressement comme l’affirme une note de la banque centrale américaine relevant une amélioration sur de nombreux points. Le nombre de chômeurs de plus de 6 mois s’est fortement réduit, le taux de participation se stabilise même si il reste à un niveau élevé et la capacité à trouver un emploi stable s’améliore pour les chômeurs de longues durées. Cette amélioration sème encore d’avantage le doute sur les réelles intentions de la FED et sur son calendrier pour mettre en place sa politique de remontée progressive des taux directeurs.

La dépréciation de l’Euro, même si celle-ci est lente et la combinaison d’une prise en compte de la faiblesse économique de la zone par les investisseurs, de la réduction des flux en provenance de l’étranger et d’un ralentissement de la mise en place des réforme structurelles. Cette baisse de la devise pourrait se poursuivre, voire même s’accélérer lorsque la FED décidera de remonter ses taux. Sur ce dernier point, le calendrier reste flou mais cela devrait ne pas se produire avant 2015.

Par Vincent Cudkowicz

Directeur Général, co-fondateur