La région Ile de France veut faire appel à l’épargne populaire. Analyse de bienprévoir.fr


Mis à jour le: 05/07/2018 à 10h33 par Vincent Cudkowicz

Des régions françaises qui ont de plus en plus de mal à gagner la confiance des banques, pour obtenir des prêts… Et des banques elles-mêmes qui ont de plus en plus de mal à dégager des fonds pour les gros emprunteurs que sont les collectivités…
L’équation donne donc un résultat étonnant : les régions décident de renouer avec l’économie réelle, de proximité, et font appel aux particuliers, pour les financer.
Après les Pays de la Loire il y a deux ans, les régions Limousin, Auvergne et bientôt Rhône-Alpes, Centre et Ile-de-France ont décidé de lancer des emprunts obligataires, sortes de « grands emprunts » à destination de leurs administrés*.

Le concept est simple : vendre des « obligations » aux particuliers, en échange d’une rémunération à hauteur de 4 à 5% en moyenne (taux fixe annuel), sur une durée déterminée (généralement 5 ou 6 ans).
Sachant que le livret A peine à passer la barre des 2,25% (nets), on comprend l’engouement pour ces Grands Emprunts locaux : la dernière opération en date, organisée par la région Auvergne, a été un grand succès, et a rapporté 20M€ à la région.

Pour Vincent Cudkowicz, Directeur Général de bienprévoir.fr, « les avantages de ces placements sont intéressants à première vue : garantie tacite de l’Etat, rémunération intéressante, visibilité pour le grand public sur l’utilisation faite de cette épargne… S’il est mis en œuvre, il est probable que le plan de l’Ile de France ait du succès. »
Mais le recours à ces emprunts populaires est symptomatique d’un manque de liquidité des banques françaises, et d’une perte de confiance envers les collectivités.

« La situation des régions françaises est pourtant loin d’être comparable à celle des régions autonomes espagnoles : si l’on parle de quelques emprunts toxiques, qui viennent grever les comptes de certaines régions, la grande majorité des collectivités reste en relativement bonne forme financière. L’Etat ne pourra surtout jamais abandonner une région ou un département», estime Vincent Cudkowicz.
La région espagnole de Catalogne, étranglée par ses dettes et des placements hasardeux, vient d’ailleurs de lancer un emprunt populaire à grande échelle : 3 Mds d’euros sont évoqués…

  • Pourquoi les régions sont-elles obligées d’avoir recours à ce système ?
  • Cela coûte-t-il plus cher à la Région, par rapport aux autres solutions de financement ?
  • Ces placements sont-ils si intéressants ? Comment passe-t-on de 4% brut à seulement 2,7% net de rémunération ?
  • Que faut-il savoir sur les inconvénients / risques de ce placement pour les particuliers ?
  • Est-ce plus attractif et intéressant que les produits « classiques » et préférés d’épargne des Français (livret A / assurances-vie…) ?
  • Est-ce le bon moment pour les épargnants Français de se lancer dans tels projets alors qu’il y a un risque de dégradation de la note de la France d’ici quelques mois?

* La région des Pays de la Loire a été la première à ouvrir la voie en 2009, avec un emprunt obligataire de 80 M€ sur 6 ans, à taux fixe de 4% brut. Résultats : 72M€ récoltés auprès de 5500 particuliers.
Le Limousin a lancé son plan d’épargne populaire en mai 2011. S’il était plus modeste (30M€), sont succès a été réel : avec un taux fixe de 4,1% brut sur 5 ans, la région a réussi son pari en récoltant l’ensemble des fonds.
L’Auvergne à son tour vient de clôturer son emprunt : en seulement 8 jours, 20M€ sous forme de titres à 200€ l’unité ont été récoltés. Un succès populaire qui vient soutenir la croissance des PME locales.
La région Rhône-Alpes va à son tour, début novembre, lancer son emprunt, plus important : 100M€ sont évoqués. Les détails ne sont pas encore fixés, mais la volonté du président de la région, Jean-Jack Queyranne, est de trouver une alternative à la perte de confiance des banques, et à leur capacité de prêt restreinte.

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Par Vincent Cudkowicz

Directeur Général, co-fondateur