Le taux de détention des crédits des ménages au plus bas en 2013


Mis à jour le: 22/10/2014 à 10h10 par Vincent Cudkowicz

Les Français se sont moins endettés en 2013, selon l’observatoire des crédits aux ménages et une étude de l’institut TNS Sofres pour la Fédération bancaire française diffusée mardi. Conséquence de la crise économique, le taux de détention de crédits a atteint son niveau le plus faible depuis 1989! L’an dernier, Le taux de détention des crédits s’établit à 47,6 % fin 2013, contre 48,6 % fin 2012.

Les crédits immobiliers résistent à la crise

Le taux de possession des crédits est passé de 31,5 % en 2012 à 31 % en 2013, mais aussi celui des ménages possédant un crédit pour l’accès à leur propriété (23,7%). Cette stabilité fut possible par le redressement observé au printemps 2013, notamment sur le marché de l’ancien.

Consommation: les effets de la loi Lagarde

Les Français sont moins nombreux à avoir souscrit un crédit à la consommation… Le taux de détention est passé de 27,6 % en 2012 à 26,6 % en 2013. Il s’agit également du point le plus bas enregistré depuis 1989, en raison du contexte économique mais aussi de l’entrée en vigueur de la loi Lagarde en 2010 qui a modifié fortement les règles du secteur. Pour mémoire, la loi Lagarde visant à encadrer le crédit à la consommation est entrée en vigueur le 1er mai 2011. Elle a notamment pour obligation de vérifier aux prêteurs la solvabilité du client.

Retour d’activité pour 2014

La Fédération bancaire française prévoit une petite amélioration pour cette année, avec des intentions de recourir au crédit qui s’améliorent. Notamment, 4,5 % des ménages envisageaient fin 2013 de souscrire un crédit immobilier dans les 6 prochains mois, contre 4,1 % fin 2012. De même pour le crédit à la consommation avec des intentions de souscription de 3,9 % contre 3,5 % l’année précédente.

L’étude a été réalisée en novembre 2013 par courrier auprès de 9.878 ménages.

« Un nouvel optimisme »- Actualité des marchés financiers – Ancien


Mis à jour le: 22/10/2014 à 15h42 par Vincent Cudkowicz

Au vue des dernières statistiques et malgré les évènements géopolitiques, nous sommes optimistes sur les marchés européens pour les prochaines semaines. Pour les investisseurs, l’impact des évènements géopolitiques se mesurent par la variation des prix de l’énergie et en particulier du pétrole. Force est de constater que celui-ci reste particulièrement stable autour de 107$ le baril, avec un léger retrait de 3% depuis le début d’année.

En Europe, depuis le printemps dernier, la croissance avait stoppé sa phase d’accélération amenant les investisseurs à craindre une forte décélération dans un contexte de déficit et de dettes publiques toujours très tendu. Le dernier PMI a rassuré les marchés ressortant en hausse à 54 en juillet contre 52.8 en juin. Autre facteur favorable à l’économie européenne, la baisse de l’euro contre le dollar (4% par rapport à son plus haut récent), qui aura un impact favorable sur les publications de résultats à venir.

Enfin, la détente marquée des taux en Europe, à la fois les taux courts et les taux longs, combinée à l’amélioration de la situation des banques qui devrait ressortir lors des prochains « stress test » vont dans le bon sens. D’autant plus que la
BCE a toujours la possibilité d’intervenir pour dynamiser le crédit en Europe si nécessaire.

Aux Etats-Unis, les premiers chiffres de la croissance du 2ème trimestre sont sortis. Ils ressortent à 4% en rythme annualisé, soit au dessus du consensus des marchés de 3%. Cette forte hausse permet de compenser le trou d’air du 1er trimestre (-2.9%). Il ne s’agit là que d’une première estimation, et on se rappelle que l’écart avait été très important entre le premier chiffres de +0.1% et le troisième de -2.9% pour le 1er trimestre 2014.
Malgré l’accélération et la robustesse de la croissance américaine, la FED ne devrait pas revenir sur son planning de remontée des taux anticipée pour le second semestre 2015.

Au Japon, la hausse des taux de TVA n’a pas empêché la poursuite du rebond de l’activité malgré un ralentissement significatif des ventes aux détails en juin en juin. Si le taux de chômage a augmenté en juin (+0.2%), cela est d’avantage la conséquence du retour dans les statistiques des travailleurs qui avaient été découragé pour chercher un emploi qu’à un retournement de la confiance. Ainsi, l’indice de confiance des petites entreprises a légèrement augmenté en juillet à 48.7 contre 47.3 en juin.

Dans ce contexte, nous privilégions toujours les valeurs européennes et nous redevenons plus favorables sur les sociétés dites de « croissances » qui ont été délaissé ces derniers mois et qui profiteront à nouveau de la reprise de la croissance aux Etats-Unis et dans les pays émergents.

 

Par Vincent Cudkowicz

Directeur Général, co-fondateur