Quelle règle détermine la revalorisation des parts de SCPI ?
Publié la première fois le: 17/02/2020 à 16h04
Mis à jour le: 17/02/2020 à 16h43
par Vincent Cudkowicz
Très encadré par les autorités de contrôle, le fonctionnement des SCPI est régie par un certain nombre de règles.
La majorité de l’offre de SCPI du marché est représentée par les SCPI à capital variable, dont nous allons parler dans cet article, et qui s’avèrent moins liquides que les SCPI à capital fixe.
C’est en s’appuyant sur la « valeur de reconstitution » que le prix de souscription des parts de SCPI est déterminé.
Comment est calculée la valeur de reconstitution du patrimoine ?
Il faut additionner la « valeur de réalisation », qui correspond à la valeur vénale d’expertise des actifs immobiliers à laquelle on additionne la valeur nette des autres actifs. C’est ce qui donne le prix que l’investisseur obtiendrait en cédant ses parts. Ensuite, il faut ajouter le montant des frais afférents à la reconstitution du patrimoine de la SCPI, intégrant notamment les frais de notaire et de mutation.
La société de gestion annonce annuellement la valeur de reconstitution.
La société de gestion, a pour obligation de l’AMF (l’Autorité de Marchés Financiers) de justifier tout écart supérieur entre le prix de souscription et la valeur de reconstitution. Et elle se doit de le notifier à l’AMF.
Prenons exemple sur une SCPI essentiellement de bureaux parisiens :
La dernière valeur de reconstitution de cette SCPI connue date du 31 décembre 2018 et s’affiche à 896€.
Le prix de part de cette SCPI est de 810€.
On peut constater que l’écart entre ces deux valeurs est de 9,5%.
Dans le contexte actuel, d’évolution du marché parisien de l’immobilier tertiaire, sur lequel est investie cette SCPI, la société de gestion, devra sûrement procéder à une augmentation de part comme l’oblige l’AMF.