Pas de réforme du régime fiscal de l’assurance vie en vue, mais le gouvernement envisage de drainer une partie des sommes de l’assurance vie vers l’immobilier
Publié la première fois le: 21/10/2014 à 11h46
Mis à jour le: 23/01/2015 à 15h34
par Vincent Cudkowicz
Régime fiscal avantageux de l’assurance vie confirmé. Mais reflexion du gouvernement pour une orientation de l’assurance vie vers l’immobilier.
Le gouvernement ne modifiera pas le régime avantageux de l’assurance-vie mais envisage des mesures pour encourager l’utilisation des sommes qui y sont déposées dans l’immobilier.
Cette mesure vise à permettre à palier à la pénurie de logements neufs dont soufre le marché français du logement.
Il s’agit de favoriser la levée de « quelques dizaines de milliards d’euros », sur un encours de en assurance-vie d’environ 1 400 milliards.
Du côté des assureurs, des professionnels du Patrimoine on rappelle qu’il faut avant tout privilégier la diversification des placements. Mais ceux indiquent également, que le rendement moyen de l’immobilier résidentiel est faible, autour de 2,5 %, notamment du fait du cout structurellement élevé du foncier dans les zones tendues. Hors ce taux de 2,5% ne correspond pas l’attente actuel des épargnants qui, notamment en vue de leur retraite, cherchent à doper leur pouvoir d’achat.
Par ailleurs, l’assurance vie, consacre déjà une partie de son encours au logement, 17 milliards actuellement, notamment à travers des fonds en euros de plus en plus souvent investis en immobilier, voire notre offre Sérénipierre qui a généré en 2012 un rendement de 4,15% net.
Par ailleurs, une partie de l’épargne a été orientée en 2012 vers les produits de placements tels que le Livret A et le LDD, qui ont vu leur plafond relevé afin de notamment faciliter la construction de logements sociaux.
Les ressources du livret A suffisent à ce stade à financer le logement social, puisqu’elles sont excédentaires.
Ce débat a permis au gouvernement de rassurer les détenteurs actuel de contrats d’assurance-vie, en indiquant qu’il ne reviendra pas sur sa fiscalité avantageuse : les plus-values sont taxées à 35 % pour un contrat de moins de quatre ans, 15 % pour un contrat de 4 à 8 ans et 7,5 % assortis d’un abattement de 4 600 euros pour un contrat de plus de 8 ans.