Loi Sapin 2 & Assurance-vie : Comment protéger votre épargne ?


Mis à jour le: 28/06/2023 à 09h50 par Vincent Cudkowicz

Alors que la Loi Sapin 2 et en particulier l’article 21 bis, ont été définitivement adoptés le 8 novembre 2016, l’inquiétude grandit chez les épargnants français, et notamment ceux détenant un patrimoine important en assurance-vie.

Pas de panique ! En suivant nos recommandations, les épargnants seront en mesure de protéger leur patrimoine, souvent fruit du labeur de toute une vie.

Voici 4 recommandations simples et efficaces concoctées par une équipe de conseillers en gestion de patrimoine aguerrie. A suivre sans hésiter et à adapter selon le cas de chacun.

 

BP-00-bullet-M-number-01 Recommandation N°1 : Sortez de vos fonds en euros classiques.

 

Le seul placement dans le viseur des députés est le fonds en euros des contrats d’assurance-vie. Et pour être précis, il s’agit surtout des fonds en euros dits classiques, ceux contenant pour l’essentiel des obligations d’Etats dont les rendements se sont effondrés depuis 5 ans, qui ont rapporté moins de 2% en 2016.

Deux mesures sont prévues par l’article 21 Bis de la loi Sapin 2 :

  • la possibilité pour les Autorités de geler les retraits sur les fonds en euros classiques, essentiellement
  • la possibilité pour les Autorités d’imposer ou de réguler le rendement servi par les fonds en euros des compagnies d’assurance-vie.

La première mesure inquiète les épargnants, car elle donne le sentiment que les compagnies d’assurance-vie seraient en mauvaise santé, ce qui n’est absolument pas le cas. Cette mesure, expliquent les Autorités, a pour vocation à prévenir un risque systémique en cas de remontée brutale des taux.

D’une part, le scénario d’une remontée brutale des taux est improbable à nos yeux.

D’autre part, si tant est qu’un risque systémique venait à se déclarer à l’avenir, une telle mesure, de protection des assureurs et des épargnants, in-fine, aurait de toute manière été prise par les Autorités.

La solution préconisée par bienprévoir.fr depuis plus de 4 ans déjà, pour continuer à investir sur des fonds en euros, bénéficiant de la garantie en capital et de l’effet cliquet (les performances acquises le sont définitivement), est de choisir d’investir sur des fonds en euros immobiliers, dépourvus d’obligations d’Etat et avec une dominante en immobilier d’entreprise. Ces fonds euros immobiliers conservent des niveaux de rendements attractifs et au dessus du lot.

2 fonds répondant à cette dynamique, ont retenu notre attention :

 

BP-00-bullet-M-number-02 Recommandation N°2 : Ne clôturez surtout pas vos contrats d’assurance-vie

 

Ce serait la pire chose à faire !

Il convient de bien distinguer les fonds en euros, dans le viseur de la Loi Sapin 2 et l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie au sens large, qui peut inclure toutes sortes de placements financiers, notamment en Unités de compte et qui ne sont pas concernées par les mesures de l’article 21 Bis de la Loi Sapin 2.

Clôturer vos contrats d’assurance-vie à cause de la loi Sapin 2 serait non seulement une erreur, mais surtout effacerait l’avantage fiscal acquis par les épargnants.

Ce ne sont pas les contrats d’assurance-vie qui sont en péril, ou dans le viseur des autorités, mais seulement les fonds en euros, d’ancienne génération.

 

BP-00-bullet-M-number-03 Recommandation N°3 : Diversifiez vos placements dès maintenant

 

La seule sécurité qui vaille est celle du respect de la règle de la diversification (entre immobilier, actions, obligations d’entreprises).
En effet, la loi Sapin 2 a le mérite de faire prendre conscience à de nombreux épargnants, que la diversification est la seule stratégie patrimoniale efficace sur le long terme.
De façon générale, nous recommandons effectivement de répartir ses avoirs, selon le profil de risque de chacun, selon l’âge notamment par rapport à celui de la retraite, et selon les besoins (revenus complémentaires immédiat ou futurs, transmission, réduction de la fiscalité…)

Pour faire simple, voici deux profils et deux propositions différentes :

  • un épargnant de 40 ans a plutôt intérêt à répartir ses avoirs à 40% en Immobilier d’entreprise via des SCPI (en 2016 les SCPI ont rapporté en moyenne 4,63% selon l’ASPIM), 40% en placements dynamiques via des Unités de compte sur paniers d’actions pouvant rapporter des rendements supérieurs à 5% / an, et avec une protection partielle du capital, et enfin le solde 20% sur des placements de type obligataire, qui ont des objectifs de rendement actuels proche de 4% net, voire supérieurs autour de 5-6% parfois.
  • Un épargnant proche de la retraite a intérêt, lui, à basculer une part plus importante en Immobilier d’entreprise, par exemple 50%, une part de 30% dans un fonds euro immobilier, comme Sécurité Pierre Euro, pour disposer d’une poche d’argent disponible rapidement et garanti en capital. Le solde, 10% à 20% peut être aloué en placements de type obligataire ou actions.

Enfin, la bonne astuce du moment, est de profiter des taux d’emprunts extrêmement bas pour acquérir, par exemple des SCPI à crédit. Le but de l’opération est de développer la taille de votre patrimoine en faisant financer celui-ci par les rendements attractifs dégagés par les loyers de vos SCPI.

 

BP-00-bullet-M-number-04 Recommandation N°4 : Faites un état des lieux urgent avec un conseiller en gestion de patrimoine indépendant

 

Le monde économique est soumis à de fortes pressions, les taux très bas voire à zéro, bouleversent les lois de l’économie mondiale.

Dans ce contexte, l’arrivée de la loi Sapin 2 ne fait qu’entériner ce que bienprévoir.fr soutient depuis plusieurs années ; il faut orienter son épargne vers des solutions patrimoniales originales, dynamiques, diversifiées, souples mais également peu chargées en frais, car lorsque les rendements sont faibles ou baissent, le niveau de frais ne doit pas dépasser 1,5%.

Pour savoir si votre épargne est exposée aux risques de la Loi Sapin 2, faites faire un audit patrimonial gratuit par un conseiller en gestion de patrimoine proche de chez vous.

 

Conclusion

 

Ne paniquez pas, la loi Sapin 2 n’est pas une réelle menace sur votre épargne, cependant, cette actualité a le mérite de rappeler qu’il faut prendre des mesures rapidement pour d’une part remédier à la baisse des taux, mais aussi pour trouver des alternatives à la disparition progressive des placements garantis en capital. Ces alternatives permettent de viser un rendement moyen autour de 5%/ an sans pour autant s’exposer à des risques excessifs.

La meilleure manière de se prémunir contre les effets néfastes et dangeureux de l’article 21 bis de la Loi Sapin 2, est d’agir dès maintenant en suivant nos conseils avisés, comme c’était le cas dernièrement sur BFM Business dans Intégrale Placements, ou sur France 5 dans La Quotidienne.

 

Découvrez en plus sur l’assurance-vie au Luxembourg et les dernières réglementations avec notre Dossier assurance-vie au Luxembourg – 2018.

 

Vous souhaitez bénéficier d’un entretien gratuit avec un Conseiller en Gestion de Patrimoine expert ou tout simplement poser des questions ?

>> Remplissez ce formulaire afin qu’un Conseiller bienprévoir.fr vous contacte à ce sujet <<


Ces informations strictement confidentielles vont permettre, exclusivement, à un Conseiller en Gestion de Patrimoine de bienprévoir.fr de prendre contact avec vous.
Politique de confidentialité et désinscription
1 Rendement 2016, net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux et hors frais éventuels liés à la garantie décès, du fonds en euros Sécurité Pierre Euro, à capital garanti, essentiellement investi en immobilier (à 79,7 % au 31/12/2016). Garantie en capital hors fiscalité et/ou frais liés au contrat. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
2 Rendement 2016 net de frais de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Garantie en capital hors fiscalité et/ou frais liés au contrat. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Placements sans garantie du capital, ni garantie de performance.

À noter que les fonds placés dans un contrat d’assurance-vie luxembourgeois ne bénéficient pas d’une garantie en capital particulière.

 

 

Par Vincent Cudkowicz

Directeur Général, co-fondateur

Vidéo associée