L’état français : un placement moins sûr !
Publié la première fois le: 20/12/2024 à 16h02
Mis à jour le: 20/12/2024 à 16h02
par Alicia Cazaly
J’ai récemment eu l’opportunité de m’exprimer dans le podcast La Martingale de Mathieu Stefani sur les risques liés à la dette souveraine française et sur les moyens de protéger son patrimoine face à une éventuelle défaillance de l’État. Avant cette intervention, je me suis posé de nombreuses questions.
Mon objectif n’est pas de devenir un « marchand de peur » ni d’alimenter les inquiétudes autour de la dette française. Cependant, j’ai estimé qu’il est essentiel de briser les tabous et d’aborder ce sujet avec lucidité. En tant que conseiller en gestion de patrimoine, il est de notre devoir d’évaluer tous les scénarios possibles, même les moins agréables.
Une dégradation progressive mais préoccupante
Depuis plusieurs mois, les conditions d’emprunt de la France ne cessent de se dégrader. Cette détérioration avait d’ailleurs commencé avant les récents échecs politiques, notamment la dissolution ratée. Elle s’explique par l’aggravation rapide de notre déficit public, plus importante que ce qui était anticipé en début d’année. Ce phénomène soulève une double question : notre capacité à maîtriser les déficits, mais surtout à les prévoir correctement. Cette incapacité à formuler des prévisions fiables inquiète les marchés, car sans elles, il est impossible de proposer des mesures budgétaires crédibles et adaptées.
La succession d’épisodes politiques chaotiques cette année n’a fait qu’amplifier une tendance déjà négative : dissolution infructueuse en juin, échec des législatives en juillet, assemblée nationale éclatée, difficulté à nommer un Premier ministre en août, censure du gouvernement lors des discussions sur le budget 2025 en novembre… Tout cela n’aide pas à redonner confiance.
Une situation moins alarmante qu’en 2010, mais à surveiller
Cependant, il est important de ne pas dramatiser. Nous ne sommes pas dans une crise financière comparable à celle qu’ont traversée les pays du sud de l’Europe entre 2010 et 2012. La France – par exemple – paie actuellement une prime de risque supplémentaire de 0,80 % par rapport au taux sans risque, bien loin des 6 % de l’Espagne et de l’Italie ou des 18 % de la Grèce au pire de la crise. De plus, le contexte actuel, marqué par un affaiblissement de l’inflation et une baisse des taux directeurs de la BCE, est globalement favorable à la France.
Agir sans précipitation
Il existe des solutions pour se prémunir contre une dégradation supplémentaire, mais il est essentiel d’agir avec réflexion et sans céder à la panique. Toute l’équipe de bienprévoir.fr se tient à votre disposition pour analyser votre situation et envisager les mesures de protection les mieux adaptées à vos besoins.
Comme l’a dit Benjamin Franklin : « Un investissement dans la connaissance paie toujours les meilleurs intérêts. » Ce sujet, aussi complexe soit-il, mérite une approche informée et réfléchie.
Je vous souhaite à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année.
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