Edito du mois : La vérité sur les retraites

Une information capitale est sortie le mois dernier. Elle a à peine été reprise dans les médias, et les candidats à l’élection présidentielle n’en ont pas parlé. Et pourtant, elle nous concerne ou nous concernera tous, que ce soit aujourd’hui ou demain : les retraites complémentaires versées par Agirc Arrco ne sont revalorisées que de 1% au 1er novembre 2021, soit 0,5% de moins que l’inflation selon l’INSEE. Le régime des salariés du secteur privé acte donc une baisse du pouvoir d’achat des retraités de 0,5%. Maintenant c’est clair, nous n’avons plus le choix, nous devons préparer notre retraite nous-même !

Depuis plusieurs décennies, le régime des retraites n’a fait que se dégrader en France. Dans les années 80, le régime de base prévoyait une indexation sur le salaire moyen en France, censé évolué plus vite que l’inflation. Mais à partir de 1987, c’est l’indice des prix à la consommation qui sert de référence pour la revalorisation des pensions. Si en 2003 il était prévu une négociation triennale en vue d’une revalorisation supplémentaire pour faire bénéficier les retraités des fruits de la croissance, cette idée a été abandonnée rapidement.

Et ce n’est pas la première fois que les retraites sont revalorisées moins que l’inflation.
Au 1er janvier 2019, les pensions de retraite de base ont été revalorisées de 0,3% pour une inflation à 1,6%. En 2020, les retraites supérieures à 2000 € n’ont été revalorisées que de 0,3% pour une inflation à 1%. Sur quelques années, les retraités accusent une perte de pouvoir d’achat considérable, décidée par des politiques incapables de mener à bien les vraies réformes nécessaires, qui protégeraient les retraités.

L’inflation est une vraie menace pour les retraités actuels et futurs. Or, celle-ci accélère actuellement en France et pourrait s’installer durablement sur des niveaux plus élevés que les 3 dernières décennies. En effet, les banques centrales sont directement responsables du niveau de l’inflation, avec un objectif affiché autour de 2%, mais elles doivent aussi implicitement s’assurer de la soutenabilité des dettes publiques et privées. Celles-ci sont partout dans le monde a des niveaux sensiblement plus élevés que dans les années 70, période de forte inflation. Et des défis considérables nous attendent (transition écologique, énergétique, numérique, …), qui nécessitent de lourds investissements dans les prochaines années. Autrement dit, les banques centrales n’ont pas la place pour remonter significativement les taux d’intérêt.

Que faire face à la baisse des retraites dans un contexte inflationniste ?

Il devient urgent que chacun prépare sa propre retraite et complète le régime obligatoire. Pour cela, il est préférable de réaliser des versements chaque année, affectés à la préparation de la retraite. Un produit dédié est particulièrement adapté à ce projet. Il s’agit du Plan d’Épargne Retraite (PER), qui est le premier produit d’épargne retraite bien pensé par le régulateur. Son engouement en est d’ailleurs la preuve. Mais il faut accélérer compte tenue de la dégradation rapide du système de retraite. Et dans un contexte de reprise de l’inflation, nous vous recommandons de placer ces sommes sur des supports immobiliers qui vous protègent contre l’inflation. Ainsi, réaliser ces placements immobiliers au sein de votre contrat d’épargne retraite permet de préparer sa retraite dans les meilleures conditions, et de garantir la préservation de son pouvoir d’achat. Sur un des enjeux majeurs d’aujourd’hui, le groupe Bienprévoir.fr se mobilise et accompagne les Français pour préparer au mieux la retraite.

L’épisode récent de sous-indexation des retraites complémentaires nous montre encore une fois qu’on ne peut pas compter entièrement sur le système. Et si on ne peut compter sur les autres comme le disait un dramaturge du début du XX^ème siècle, « la liberté, c’est être capable de compter sur le comportement que les autres auront. »