Un tour d’horizon rapide des placements pour 2024
Publié la première fois le: 01/02/2024 à 09h11
Mis à jour le: 01/02/2024 à 10h09
par Jonathan Levy
L’année 2023 a été marquée par de nombreuses incertitudes face aux hausses massives des taux des banques centrales. Cette nouvelle année s’ouvre avec l’espoir d’une baisse significative des taux, notamment à partir du second semestre, même si l’ampleur du mouvement et la durée de cette phase d’ajustement des taux sont encore inconnues. Cela doit de nouveau nous interpeller sur nos choix en matière d’investissements.
Dans ce contexte, quelle dynamique adopter pour 2024 ?
En réalité, les taux à long terme ont commencé à baisser à partir de novembre de l’année dernière, par anticipation de la baisse des taux directeurs de la banque centrale, expliquant la forte hausse des actions. Cependant, cette anticipation a été un peu trop optimiste au goût de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), puisqu’aujourd’hui, elle tente de corriger ces anticipations avec un discours moins favorable. Elle tempère l’ardeur des opérateurs de marché qui prévoyaient – pour certains – une première baisse des taux directeurs dès le mois de mars. Si la BCE prévoit bien de baisser ses taux, le mouvement ne devrait être entamé qu’à la mi-année.
Néanmoins, nous anticipons qu’en 2024, l’inflation va continuer son mouvement de normalisation et cela devrait se prolonger encore en 2025. En conséquence, la politique monétaire devrait elle aussi pouvoir s’adapter à un environnement moins tendu sur les prix des biens et services. Ainsi, au cours de 2024 et pour l’année suivante, des taux plus bas devraient s’installer, notamment parce que la croissance économique en dépend. Notre environnement de dette publique et privée élevées n’est pas compatible avec des taux trop élevés qui brideraient la croissance.
Dans ce contexte, quels placements privilégier ?
Faut-il conserver nos actifs de type actions qui ont déjà entamer un puissant rebond dès la fin de l’année 2023 ? Si les actions constituent l’une des classes d’actifs les plus risquées, elles nous semblent toujours favorables sur le long terme, notamment au niveau des secteurs dit de croissance. Il est donc toujours conseillé de posséder des OPCVM Actions dans son portefeuille, notamment celles avec des perspectives de croissance élevée comme pour certains secteurs, dont les nouvelles technologies, par exemple, notamment les entreprises en lien avec l’intelligence artificielle qui est un sous-secteur ultra dynamique. Si l’on souhaite profiter de cette tendance, et que l’on accepte le risque qui en découle, les actions restent les meilleurs actifs, surtout dans un contexte marqué par une probable baisse des taux : plus les taux sont faibles, plus la valorisation des secteurs en croissance est forte.
Dans la catégorie la moins risquée, les livrets réglementés rémunèrent aussi bien en 2024 qu’en 2023, avec un taux net de 3% pour le livret A, par exemple. Ces livrets constituent une solution pertinente pour gérer ses liquidités courantes. Pour les comptes à terme, les opérations effectuées l’année dernière doivent être conservées jusqu’à leur terme, mais l’année 2024 est peut-être le dernier moment pour effectuer de nouvelles opérations sur des durées de 6 mois pour lesquelles cela reste intéressant. La deuxième partie de l’année pourrait être nettement moins favorable à ces produits de court terme.
Concernant les fonds euros des contrats d’assurance vie, le risque est modéré puisqu’il est garanti en capital à tout moment par l’assureur, qui doit également assurer la liquidité du contrat. Depuis 24 mois, les assureurs qui investissent principalement en obligations, ont profité de cet environnement de taux élevé. Pour continuer à profiter d’un effet relutif sur leur portefeuille d’obligations, la plupart des compagnies d’assurance proposent des bonus supplémentaires par rapport au taux de base. Ainsi, sur ces fonds euros dopés grâce à leurs réserves, nous avons des perspectives jusqu’à 4,20% pour les investisseurs qui ne souhaitent pas introduire d’unités de compte dans leur contrat. Et si l’on accepte de prendre un peu plus de risques avec une part d’unités de compte de 50%, nous pouvons dépasser les 5% nets de performance sur la part de fonds euros pour les années 2024 et 2025.
Les investisseurs qui souhaitent plus de rendements (et qui acceptent alors le risque supplémentaire) peuvent se tourner vers les « nouveaux » produits structurés avec capital protégé. Cette classe d’actifs propose des taux entre 5 et 5,80% pour les meilleurs actifs, avec coupon et capital garantis par la banque émettrice. Néanmoins, il est important de noter que le souscripteur est soumis au risque de défaut de l’émetteur, même s’il s’agit souvent de grandes banques présentant une solidité financière importante.
Enfin, les investisseurs peuvent également se diversifier en investissant dans l’immobilier au travers des SCPI. Dans ce cas, nous conseillons de se tourner vers les « jeunes » SCPI qui profitent des opportunités de marché actuelles et offrent des performances assez élevées. L’une des meilleurs SCPI du marché présente une performance supérieure à 8% en 2023, la SCPI Transitions Europe, gérée par AKEA REIM.
Selon nous, les fonds euros constituent aujourd’hui la meilleure classe d’actifs par rapport au couple rendement/risques. |
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