3 solutions pour investir sur l’économie verte


Mis à jour le: 17/12/2020 à 14h19 par Vincent Cudkowicz

Comment investir dans « l’économie verte » en 2021

La crise du Covid aura marqué un tournant majeur. Les sociétés de gestion d’actifs cherchent des business models plus résilients, afin de préparer les crises écologiques qui se profilent et les épargnants cherchent des investissements socialement responsables, qui rapportent.

La crise sanitaire a accéléré cette prise de conscience, ce besoin, mais a surtout démontré que l’investissement durable, socialement responsable, misant notamment sur l’économie verte, performe et résiste mieux que les autres placements.

Au côté de la fameuse recherche du meilleur couple rendement / risque, le couple rendement / impact écologique préoccupe de plus en plus d’épargnants. L’industrie financière, intègre désormais dans ses modèles le trio « rendement / risque / impact écologique ». C’est en tout cas la nouvelle exigence de nos clients.

Fort de ce constat, bienprévoir.fr a établi une sélection de 3 solutions d’investissements accessibles immédiatement qui concilient objectifs de rendement attractifs, investissement socialement responsable, et durable. Certains jouent une thématique « verte » via les actions, les indices, d’autres développent une stratégie d’investissement immobilier avec une approche responsable concentrée notamment sur l’usage de matériaux verts, et l’exécution de rénovations en circuits courts et locaux.

 

fleche tiret bullet ISR, ESG… Des indicateurs, critères « verts » qui se multiplient dans l’univers de la gestion d’actifs.

 

Différents indicateurs permettent de juger de l’importance pour un investissement de son orientation verte, mais revenons d’abord sur les principaux labels et indicateurs existants :

Le label ISR signifie « Investissement Socialement Responsable ». Il s’agit d’un label décerné par l’AFNOR. Un nombre croissant de placements obtiennent celui-ci après un audit sur le respect d’un certain nombre de normes environnementales, et l’identification de risques liés à ces préoccupations.

L’approche ESG se développe également. Ces lettres signifient « Environnement, Social Gouvernance », et viennent compléter la notion du label ISR. L’approche ESG consiste, dans le cadre d’une stratégie d’investissement, d’accorder une importance accrue et d’orienter la gestion sur des engagements Environnementaux (réduction des émissions de CO2, gestion des déchets, économies d’énergie), Sociaux (qualité du dialogue social, inclusion, formation…) et de Gouvernance (transparence des rémunérations, parité dans les organes de direction…). L’analyse ESG a pour vocation de compléter l’analyse financière classique, avec une grille de lecture orientée sur les opportunités et les risques identifiés dans le domaine environnemental, qui impactent la performance financière globale du placement.

D’autres démarches complémentaires viennent désormais compléter ces deux approches les plus connues, ISR et ESG.

En effet, les sociétés de gestion les plus matures sur l’approche responsable, protectrice de l’environnement, vont utiliser des indicateurs d’investissement tels que :

  • Des mesures d’impacts en termes de monter des températures ou de génération de carbone, des entreprises des portefeuilles en gestion. Le but étant de favoriser les investissements en portefeuilles des entreprises dont l’activité répond aux exigences de l’accord de Paris de 2015 notamment sur la trajectoire de température ou de rejets en carbone (diminution de 7% / an avec neutralité carbone en 2050 et limitation du réchauffement à 1,5°c)
  • Des mesures des Gaz à Effet de Serre. Les entreprises peu émettrices en Gaz à Effet de Serre (GES), ou celles qui travaillent sur une triple démarche (atténuation, adaptation, transformation des process polluants), vont mobiliser l’intérêt des gestionnaires d’actifs.
  • Des mesures de pourcentage du chiffre d’affaires provenant d’activité « vertes ».
À retenir :  les perspectives de valorisation des investissements, soutenus par les milliards d’euros issus des plans de relance post-Covid-19, mais aussi des efforts réalisés par les économies développées pour rentrer dans les critères des Accords de Paris, permettent d’envisager des valorisations de ces portefeuilles très attractives à terme.

Maintenant que le bien-fondé d’une telle approche est démontré, que les perspectives de valorisations le sont aussi et que la maturité de l’industrie financière pour savoir appréhender cette croissance est acquise, intéressons nous concrètement aux solutions pour investir sur les fonds verts ou les fonds climatiques :

 

fleche tiret bullet Solution 1 : Investir sur les fonds « verts », via les actions :

 

Les fonds actions gérés par les sociétés de gestion les plus en pointe sur cette thématique.

Dans cet univers, quelques sociétés de gestion excellent. Penchons-nous sur Mirova Global Sustainable equity fund qui réalise une performance de +14% depuis le début d’année, (+17% sur un an, vs -6% pour le CAC40 au 24/11/20).

Mirova est une des sociétés de gestion les plus en pointe sur la thématique de la croissance durable.

Elle a investi et développé des modèles d’appréciation uniques.

Mirova Global Sustainable equity fund

Performances annualisées :

1 an 2 ans 3 ans 5 ans
+17,07% +20,80% +14,19% +10,42%

Les performances passées ne sont pas un bon indicateur des performances futures. Données au 24/11/2020.

D’autres sociétés de gestion sont particulièrement efficaces sur cette thématique, comme Pictet avec son fonds Clean Energy qui engrange actuellement une performance de +42% sur un an (cotation au 23/11/2020). Ces fonds sont bien sûr disponibles auprès de votre conseiller bienprévoir.fr.

 

fleche tiret bullet Solution 2 : Investir via les produits structurés avec comme sous-jacent des indices « verts ».

 

Par exemple, Nex’Autocall Impact Décembre 2020 est un produit à formule qui offre des coupons de 2% par trimestre. Le produit a pour sous-jacent un indice vert : Euronext® France Energy Transition Leaders 40 EW Décrément 5%.

Cet indice concerne les actions des entreprises parmi les 60 plus grandes capitalisations boursières françaises présentant les meilleurs scores de transition énergétique.

Comme tous les fonds à formule, ce placement offre par ailleurs, une protection partielle du capital. Dans ce cas, la protection du capital à échéance se situe à 60%. C’est-à-dire que le capital est remboursé dès lors que l’Indice clôture en baisse, mais que cette baisse n’excède pas 40% par rapport à son niveau initial à la date de constatation finale.

La logique de ce produit, consiste à offrir des coupons de 8% / an dès lors que l’indice « vert » sous-jacent, est en progression lors d’une des dates de constatation.

En investissant dans ce produit qui a un horizon de placement de 10 ans, donc parfait pour capter la performance long-terme qui se profile sur les entreprises appartenant à cet indice « vert », l’épargnant se verra rembourser son capital et touchera les coupons, sauf si le remboursement est effectué automatiquement par anticipation.

Dans le cas où l’indice à échéance est en baisse de plus de 40%, l’investisseur court un risque de perte en capital.

 

 

fleche tiret bullet Solution 3 : Investir en immobilier vert, via les SCPI avec ou sans le label ISR :

 

Depuis la fin octobre, les sociétés de gestion de SCPI ont la possibilité de postuler pour obtenir le label ISR.

Primaliance, filiale de bienprévoir.fr a interrogé la plupart de ces sociétés de gestion. 96% déclarent avoir postulé pour une ou plusieurs SCPI de leur offre.

L’immobilier est probablement l’un des secteurs pour qui l’enjeu de la transition énergétique est des plus complexes, mais également des plus pressants, car les immeubles pèsent lourd dans les enjeux de réchauffement climatique.

En dehors du label ISR qui sera décerné d’ici quelques semaines aux SCPI candidates, celles qui ont d’emblée entrepris une stratégie « verte », se comptent sur les doigts d’une main.

Penchons-nous par exemple sur PFO2, SCPI bureaux développant une stratégie développement durable.

PFO2 de Perial, SCPI majeur avec une capitalisation de plus de 2,3 Md €, fait partie des plus gros véhicules du marché. Très exigeante en termes de protection de l’environnement depuis sa création en 2009, cette SCPI « verte » intègre une stratégie environnementale dans ses acquisitions et sa gestion.

Celle-ci se traduit par une politique de réduction des consommations d’eau de 30% à 8 ans, et de 40% sur l’ensemble de la facture énergétique.

Les occupants signent un « bail vert », procédé unique engageant tant les locataires que le propriétaire.

Les acquisitions se font notamment sur un parc de bureaux anciens à rénover, appliquant des objectifs drastiques de réduction énergétiques, plutôt que sur des bureaux neufs, pour réduire l’artificialisation des sols.

 Un autre acteur, gestionnaire d’actif immobilier développe également une stratégie volontariste en termes de SCPI « vertes ».

La société de gestion Kyaneos gère 2 SCPI résidentielles développant toutes les deux une telle stratégie :

Kyaneos Pierre, SCPI résidentielle, qui a pour objectif de se situer dans le groupe de tête des SCPI en termes de couple rendement / risque (cette SCPI a distribué 6,81% en 2019) développe également une stratégie verte volontariste.

La stratégie « verte » de Kyaneos Pierre repose sur une participation à la transition énergétique en réalisant des travaux qui améliorent l’efficience énergétique des immeubles.

L’autre axe de Kyanéos est de viser une amélioration la qualité du parc immobilier locatif privé tout en privilégiant l’économie locale et les circuits courts pour les travaux de rénovation (Entreprises locales, matériel fabriqué en France…).

Les SCPI fiscales ne sont pas en reste, puisque Kyaneos Denormandie, SCPI résidentielle, fiscale et verte a pour objectif d’offrir à la fois :

  • un rendement en ligne avec le rendement moyen des SCPI, autour de 4%, et en tête des rendements des SCPI fiscales,
  • un avantage fiscal qui se traduit par une réduction de 18% d’impôt étalée sur 9 ans,
  • une stratégie verte, accès sur des rénovations d’immeubles respectueux de l’environnement, utilisant uniquement des matériaux biosourcés, des réductions de consommation énergétiques drastiques et cela tout en proposant un confort équivalant aux logements neufs.

 

Conclusion :

Adopter une stratégie verte dans ses allocations de placements est aujourd’hui pleinement à la portée de tous, et cela sans gager les ambitions de rendement qui préoccupent grandement les épargnants, dans un contexte de taux bas.

Les épargnants peuvent bénéficier d’une approche « verte », via l’univers des actions en investissant sur des fonds thématiques « transitions énergétiques », ou sur des produits structurés assis sur des indices « verts ».

Les épargnants peuvent aussi utiliser les ETF (trackers) indexés sur des indices verts.

L’immobilier n’est pas en reste, à travers notamment les SCPI vertes qui ne compromettent pas pour autant le rendement.

En ce qui concerne les obligations vertes, qui tentent une percée depuis quelques mois, nous recommandons à ce stade la plus grande prudence ; le couple rendement / risque servi par ces obligations vertes nous semble encore défavorable à l’investisseur.

 

 

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Par Vincent Cudkowicz

Directeur Général, co-fondateur

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